Processus électoral de décembre 2023 en RDC : Kadima tient à la tenue des élections avec ou sans la participation de certains partis et Regroupements politiques

Denis Kadima, président de la Commission Électorale Nationale Indépendante considère faible le nombre des formations politiques qui contestent le travail réalisé par son institution au sujet des élections générales prévues en décembre 2023. Il estime que plusieurs formations politiques prennent part au processus électoral en cours.

Pour Dénis Kadima, le pays court un grand risque si les élections ne sont pas organisées dans le délai constitutionnel et il y a moins de risques si un ou deux leaders politiques ne participent pas aux élections.

« Quand nous parlons des élections inclusives, il faut aussi avoir la notion de proportionnalité. Dans ce pays, nous avons près de 920 partis politiques et la plupart des partis politiques participent. Et ceux qui ne participent pas même s’ils ne sont pas nombreux, nous continuons à ouvrir notre porte mais nous ne pouvons pas aller au-delà si non nous n’aurons pas d’élections dans ce pays. Le scénario de ne pas avoir des élections est plus catastrophique que d’avoir un ou deux partis politiques qui ne participent pas « , a réagi Denis Kadima à une question du public lors du cadre de concertation CENI, jeunes et femmes politiques et sociales à la suite de la convocation de l’électorat pour la députation provinciale et les élections des conseillers municipaux.

L’opposition avec à sa tête Martin Fayulu et la mission d’observation ECC-CENCO continuent de remettre en cause l’audit externe qu’avaient mené cinq experts recrutés par la CENI. Ils soupçonnent l’existence des électeurs fictifs dans le fichier qui favoriseraient la fraude électorale en faveur de l’actuel Chef de l’Etat, candidat à sa succession. Cette situation a poussé Martin Fayulu et sa formation politique à ne pas déposer les dossiers des candidats pour les élections législatives nationales et provinciales.

Pour tenter d’apaiser la tension, Denis Kadima avait décidé de rencontrer les leaders de l’opposition pour “explorer des solutions pour un processus électoral plus inclusif”. Il avait reçu Martin Fayulu, Matata Ponyo, Delly Sesanga et Dieudonné Bolengetenge représentant Moïse Katumbi. Ensuite, c’était le tour du chef du parti politique Nouvel Élan, Adolphe Muzito. Joseph Kabila a été également saisi mais jusque-là n’a toujours pas répondu.

Pendant ce temps, le train électoral ne s’arrête pas malgré les risques sécuritaires et financiers évoqués dernièrement par la centrale électorale. Les Bureaux de réception et de traitement des candidatures (BRTC) ont bouclé avec la réception des dossiers de candidature pour la députation nationale. Après cette étape, la CENI réceptionne déjà des candidatures des députés provinciaux et autres.

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Aristote Badiawe

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