Le numérique actuellement a chamboulé le monde dans la mesure où nul ne peut s’en passer. Sa venue a façonné le comportement ainsi que l’agir de l’individu en lui instaurant un nouveau mode de vie.
En marge de la journée de l’enfant africain célébrée chaque le 16 juin de l’année, l’Université Islamique du Congo et l’ASBL Agir Pour l’Enfance, une structure mettant en avant plan les droits de l’enfant, ont été à la base d’une conférence animée sous le thème » Éduquer à l’ère du numérique », ce samedi 15 juin, à l’Université Islamique du Congo.
Roger Thamba, Activiste des droits de l’enfant et Assistant à l’Université de Kinshasa, intervenant à ladite conférence s’est beaucoup plus attelé sur la « fracture numérique » qui selon lui renvoie à l’inégalité dans l’usage du numérique.
» Cette fracture numérique se remarque généralement entre les pays pauvres et les pays développés. Quand vous allez dans des pays développés, l’internet est une question pratiquement quotidienne. C’est un bien qui est mis à la disposition de tout le monde », a dit Roger Thamba lors de son allocution.
Il va plus loin en spécifiant que la fracture numérique est plus fréquente dans des pays pauvres et se constate entre les riches et pauvres.
» Dans des pays pauvres comme la République Démocratique du Congo (RDC), la fracture numérique se constate entre les riches et pauvres, entre les milieux urbains et les milieux ruraux », a-t-il ajouté.
Signalons que outre la fracture numérique, en sa qualité d’activiste des droits de l’enfant, Roger Thamba a également insisté sur l’usage du numérique chez les enfants en démontrant les bienfaits de ce dernier dans l’apprentissage mais aussi les inconvénients qu’il peut avoir sur l’aspect psychologique de l’enfant.
Martin Tadiya
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