La circulation routière à Kinshasa : plus de 40 millions de dollars jetter par la fenêtre

Deux ans apres l’inauguration des sauts-de-mouton dans la ville de Kinshasa, pas d’issue pour la circulation fluides, car pour plusieurs routes leur entretien régulier n’est pas à l’ordre du jour.

À Tshangu, sur les sauts-de-mouton de bitabe et Pascal, les garde-fous se sont détériorés, quelques lampadaires sont éteints et les sauts de mouton servent d’espaces publicitaires, sans aucune réglementation.


En effet, aux alentours des sauts-de-mouton se pratiquent un affichage sauvage qui nuit à l’embellissement de ces ouvrages et de surcroît de la ville de Kinshasa.


D’autres Kinois ont même transformé les alentours des sauts-de-mouton en lieu de négoce où ils vendent leurs marchandises, s’exposant aux dangers.

Le saut-de-mouton érigé sur l’avenue de la libération, à quelques mètres de la RTNC, est encore en bon état. Néanmoins, les garde-fous commencent à se détériorer.

Au croisement du boulevard du 30 juin et de l’avenue de la libération, le constat est le même. Les garde-fous se détériorent déjà et ont plusieurs fois occasionné des accidents.


Des usagers plaident pour que les autorités compétentes puissent remplacer ces garde-fous pour éviter ces accidents .

À Socimat, sur le boulevard du 30 juin, des vendeurs ambulants s’y installent régulièrement pour vendre leurs marchandises.


En outre, quelques affiches placées à cet endroit nuisent à la beauté de cette infrastructure.

À Pompage dans la commune de Ngaliema, le saut de mouton est pris en otage par certains habitants du coin qui y ont installé un marché public au rez – de -chaussée, alors que cet endroit est réservé aux véhicules pour effectuer des manœuvres.


En outre, comme à Tshangu, des panneaux publicitaires et des affiches nuisent à la beauté du saut-de-mouton de Pompage.

Des usagers, censés protéger ces infrastructures, y jettent des bouteilles en plastique et d’autres déchets. Dans le pires des cas, ces sauts-de-mouton sont transformés en décharge publique.

La population congolaise est inquiète face à cette situation car certains usagers par exemple, lors de leurs manifestations brûlent des pneus sur la chaussée au-dessus du saut-de-mouton, un comportement qui contribue à la détérioration de ces infrastructures d’intérêt général.

Signalons que certains observateurs avisés , soucieux de la préservation de ces sauts-de-mouton demandent aux autorités d’en assurer régulièrement l’entretien car le coût global des travaux pour la construction de ces 7 sauts-de-mouton dans la ville de Kinshasa était chiffré de 40, 8 millions de dollars.

Lapha Mbt

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Aristote Badiawe

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