Un jour avant, le jour Ju l’annonce d’organisation des débats contradictoires pour la présidentielle 2023 par le président du Conseil supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), Christian Bosembe, le candidat Seth Kikuni exige plutôt un débat entre le Président sortant, Félix Tshisekedi, et chaque des vingt-cinq candidats.
Le problème du temps se pose !
« Aujourd’hui, avoir une présidentielle à un seul tour, la situation devient un peu plus délicate », pense-t-il. Surtout lorsque le nombre de candidats s’élève à vingt-six. De ce fait, s’il faut organiser un débat contradictoire à deux, pour que chaque candidat débatte avec tous les autres challengers, il faudrait atteindre plus de 100 émissions. Ce qui veut dire qu’on dépassera même la période de la campagne électorale.
« S’il faut organiser un débat avec des groupes de 5 candidats, nous avons 26 candidats, l’un d’entre eux sera en difficulté, il n’aura pas de places. Il faut avoir au moins quatre groupes de cinq candidats et un groupe de six candidats pour un tel débat. Mais là aussi, nous aurons un problème de temps », a-t-il fait savoir avant de poursuivre : « nous avons réfléchi au niveau du CSAC. Nous avons trouvé la meilleure formule pour un débat contradictoire. Nous allons dévoiler ladite formule ce vendredi ».
Par ailleurs, le constat qu’il a fait est que les candidats présidents délèguent leurs membres en lieu et place de se présenter eux-mêmes aux émissions. Le CSAC recommande qu’ils se présentent. « Le peuple congolais a besoin de vous entendre pour faire le choix », a prévalu Christian Bosende.
Pour répondre aux milliers des questions que se pose le CSAC, le candidat Seth KIKUNI pense qu’ « ‘Il y a beaucoup d’agitation de la part du CSAC et de Bosembe. Le seul débat acceptable à la RTNC, c’est entre Tshisekedi et chacun des 25 candidats. S’il n’a pas le temps, nous n’avons pas non plus le temps. Nous allons débattre entre nous dans les chaînes privées qui nous tolèrent. Merci« ‘, Kikuni sur son compte twitter.
Face à cette situation, Seth Kikuni annonce que si la RTNC (Radiotélévision nationale congolaise) n’a pas le temps d’organiser un débat contradictoire, les candidats trouveront d’autres plates-formes, telles que les chaînes de télévision privées, pour débattre entre eux. Il souligne ainsi l’importance d’un débat ouvert et transparent pour informer les citoyens congolais et leur permettre de faire un choix éclairé lors des élections.
Il sied de signaler que la campagne électorale débutera le 19 novembre prochain et durera un mois. Le scrutin présidentiel se tiendra le 20 décembre 2023.
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