Commérages sur le « suicide » de Chérubin Okende en RDC : le procureur général du parquet instruit l’interpellation de toute personne “autrice” de ces faits

Après que le parquet général conclut de « suicide », la mort de l’honorable chérubin OKENDE, et que ça suscite des discussions dans l’opinion publique congolaise, le procureur général près de la cour de cassation, Firmin Mvonde, a instruit au tribunal de grande instance de Kinshasa, d’interpeller toute personne autrices des commérages sur le suicide de l’ancien ministre des transports, Chérubin Okende. 

C’est ce qui ressort d’une correspondance de Firmin Mvonde, adressée au procureur de grande instance de Kinshasa et parvenue à la Rédaction de uelenews.net

« Face à ces allégations, je vous demande d’interpeller toute personne qui en serait auteur aux fins d’éclairer votre lanterne, tout en vous rappelant que les affirmations gratuites constitutives de faux bruits sont réprimées par la loi », peut-on lire de cette correspondance.

Pour rappel, le procureur général près la cour de cassation a rendu public jeudi dernier, les conclusions des enquêtes menées au sujet de la mort de l’ancien ministre des transports et porte-parole de l’Ensemble pour la République, Chérubin Okende, concluant à un « suicide ». 

Après de nombreuses semaines d’enquête, l’ancien porte-parole de l’Ensemble pour la République s’était auto infligé une balle dans le crâne, alors que quelques jours avant sa mort, il était vraiment « stressé », selon le Firmin Mvonde au cours d’un point de presse tenu Kinshasa à son cabinet. 

À cette même occasion, il avait prévenu aux journalistes : « Il est toujours mieux de garder sa langue que de livrer au public les informations qui sont en fait de la désinformation, a fustigé Firmin Mvonde. Et c’est là où le ministère public peut trouver que vous avez franchi les bornes tolérables de la légalité et cela devient un faux bruit et nous pouvons vous mettre la main dessus ». 

Cependant, un ancien député Claudel LUBOYA, pensent que ; « Par cette lettre, le procureur général enjoint son subalterne d’interpeller et d’arrêter tout citoyen congolais qui oserait s’interroger sur sa version infondée et fondamentalement contestable sur la disparition tragique de Chérubin OKENDE. Ces menaces ne sont ni plus ni moins qu’une atteinte rampante à la liberté de pensée, d’expression, de presse, d’information et d’émission consacrée et garantie par les articles 22, 23 et 24 de la Constitution (devenue Le Salut du Peuple !) et par les instruments juridiques internationaux de protection des Droits de l’Homme ratifiés par la RDC. Elles sont la preuve tangible et l’indice incontestables d’une dictature de pensée unique qui a pris corps en RDC et qui menace d’emprisonnement, toute dissidence ».

Please follow and like us:
error8
fb-share-icon0
Tweet 2

Aristote Badiawe

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *