Campagne électorale RDC : Katumbi promet de créer « un fonds spécial pour la guerre » et de disponibiliser 5 milliards $ pour la reconstruction du Nord-Kivu et de l’Ituri

Moïse Katumbi, président du parti politique Ensemble pour la République et candidat à la présidentielle en République démocratique du Congo, promet de créer un fonds spécial pour la guerre afin de mettre fin à l’insécurité dans l’Est du pays.

L’ancien gouverneur du Katanga a fait cette promesse ce mercredi à Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, où il est arrivé à la tombée de la nuit dans le cadre de la campagne électorale.

De plus, Moise Katumbi promet de disponibiliser 5 milliards de dollars pour reconstruire les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu affectées par l’insécurité.

« Nous allons mettre rapidement fin à cette insécurité. Nous, nous n’avons pas l’habitude de pleurnicher.

Nous allons créer un fonds spécial pour la guerre. Nous commençons le travail au gouvernement, en Ituri et au Nord-Kivu, les gens ont beaucoup souffert, nous allons disponibiliser  5 milliards de dollars pour la reconstruction. Vous avez trop souffert, il est temps pour vous de jouir », a-t-il lancé à la foule rassemblée à la tribune de la ville dans laquelle il a tenu son meeting.

Dans la même veine, il a promis de mieux payer les militaires et policiers.

« Nous allons mieux payer les militaires et les policiers. Aujourd’hui, les mercenaires sont mieux payés que nos militaires et policiers, est-ce normal ? On va respecter les militaires et les policiers », a-t-il déclaré.

Avant l’étape de Bunia en Ituri, le candidat président de la République Moise Katumbi Chapwe était à Isiro dans la province du Haut-Uele. Selon des sources au sein de sa formation politique (Ensemble pour la République), Moise Katumbi pourrait se rendre dans d’autres agglomérations de la province de l’Ituri. Il est accompagné de Matata Ponyo, Seth Kikuni et Frank Diongo.

Il sied de noter que l’insécurité continue à sévir dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, en dépit de différentes démarches entreprises par le chef de l’État sortant pour y mettre fin. 

Depuis plus de deux ans, les deux provinces sont placées sous état de siège, mais les violences armées ne se sont pas arrêtées.

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Aristote Badiawe

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