Des éléments de la police nationale congolaise ont tiré, ce mardi 28 novembre, des coups de feu pour disperser des jeunes qui jetaient des projectiles sur le cortège du candidat Moïse Katumbi, à Kindu (Maniema).
Selon des sources sur place, une personne aurait trouvé la mort et d’autres ont été blessées dans la débandade provoquée après ces tirs.
Cette information n’est pas encore confirmée, ni infirmée par une source officielle au Maniema.
Les mêmes sources ont rapporté que le cortège du président du parti politique Ensemble pour la République a tout de même poursuivi sa marche vers le lieu du meeting malgré ce désordre.
Bien avant l’arrivée de Moïse Katumbi, son parti a accusé des jeunes de l’UDPS d’avoir déchiré les effigies de leur leader.
Ensemble pour la République a aussi accusé le gouverneur intérimaire Afani Idrissa d’avoir envoyé les forces de l’ordre pour arrêter leurs équipes de campagne.
Accusations rejetées par le gouverneur intérimaire qui, à son tour, a indiqué que des patrouilleurs ont surpris les partisans de Moïse Katumbi en train de déchirer les effigies du chef de l’État sortant, candidat à sa propre succession.
Il faut signaler que depuis le lancement de la campagne électorale le 19 novembre dernier, de tels actes n’ont pas été déplorés. Cependant, la police nationale devrait faire plus preuve de professionnalisme pour éviter des cas pareils qui discréditent qui risquent de mettre en mal le processus déjà dans la contestation sur le fichier, la crédibilité et bien d’autres.
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