La crise des produits pétroliers qui touche le monde depuis plus de six mois n’épargne pas la RDC. Une situation en recrudescence depuis plus d’une semaine et qui dérange le transport des congolais au quotidien. Face à cette crise qui gangrène la société congolaise, Jean-Pierre Tshisuabantu Yamba fustige le système éducatif congolais qui ne donne pas assez d’importance au domaine de pétrole et gaz.
C’était au cours d’une interview accordée à Uélénews.net que Jean-Pierre s’est indigné de la gestion défaillante des ressources de la RDC au regard des richesses du pays.
« Le congolais doit apprendre à se faire du sérieux une qualité. C’est inadmissible que nous soyons dans un pays riche où tout alors tout y est, mais nous nous retrouvons confronter à des crises comme celles-ci. Même le bon Dieu qui nous a donné une terre riche regrette de l’avoir fait « . A-t-il dit avant de remettre en cause certains diplômes scientifiques congolais sans force devant cette situation.
« De fois, je remet en cause les diplômes de certains scientifiques congolais. Si vous les interrogez, ils vont vous dire : moi j’étais à Québec, j’ai obtenu mon master à Tombouctou… Mais face à un problème, ils sont incapables de le résoudre. Comment expliquer que nous avons dans ce pays les blocs pétroliers, le diamant, l’or, le cuivre… Que nous n’exploitons pas. Nous sommes toujours pays importateur. Nous importons la cure dent« . A-t-il renchéri.
Devant une situation qui pénalise le déplacement des citoyens congolais au quotidien, qui cause aussi la flambée des prix des transports en commun , qui peut aussi avoir des répercutions sur la vie sociale des congolais qui est déjà alarmante.
Pour se faire, Jean-Pierre Tshisuabantu, expert en matière éducative, attaque l’actuel système éducatif congolais et propose la multiplication des facultés de pétrole et gaz dans les universités. « Je pense que l’État doit revoir notre système éducatif en mettant en place un programme de formation qui doit façonner l’homme de façon à ce qu’il participe à la recherche des solutions aux problèmes de son pays. Il doit aussi multiplier les facultés de pétrole et gaz dans les universités pour qu’à la longue , qu’on ait des experts congolais qui doivent raffiner les blocs pétroliers signalés à Muanda et Kingakati« . A-t-il expliqué.
Notons que depuis l’invasion russe en Ukraine au mois de février 2022, la production mondiale et la circulation des produits pétroliers sont en grande difficulté à l’échelle mondiale.
Yanne Kibaka
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